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Archtung, bitte beachten … l’agression auditive peut surprendre au début.
Embarqué dans le métro à la sortie de l’avion, nous voilà enfin à Berlin.
Direction une auberge de jeunesse. 
Deux nuits réservées dans le quartier de Warschauer, temple des clubs et des bars en tous genres.
Accompagné de mon pote PiGeon, on s’est donné 2 jours pour trouver un appart.
Optimisme naïf du début bonjour.
Parce que oui, Berlin est l’une des capitales les moins chères d’Europe.
Des loyers très bas pour des apparts spacieux,
Des bouteilles de vodka à 5€ (attention le bide le lendemain) et cigarettes à 4.80€.
Bières à 1€ dans les innombrables épiceries ouvertes de jour comme de nuit
Environ 3€ la pinte dans n’importe quel bar qui se respecte. 
Alors oui, Berlin est très attractif pour ce niveau de vie et ce pouvoir d’achat.
Dur de trouver un logement donc, d'autant plus que les colocs sont prises d'assaut.
Parfois plus de 100 mails par annonce.
Au bout d'une semaine, on finit tout de même par dégotter un appart' de luxe.
Une coloc dans le quartier gay avec 2 trentenaires gay pour un loyer assez élevé.
Pas idéal, mais il faut se poser.
Après une semaine, le contact ne passe pas.
L'un baisse la tête sans répondre quand on lui dit Hallo.
L'autre laisse des mots de reproche sur le frigo au lieu d'ouvrir la bouche.
Malgré le tout confort, on sait qu'on ne va pas rester.
On ne vient pas à Berlin pour un frigo avec distributeur de glaçons mais bien pour du partage.
Au diable, les commodités on arrive à s'arracher au bout de 2 mois.
Direction Potsdamer Platz pour une vie commune avec une bolivienne et une turque, toutes 2 étudiantes.
Un deuxième Berlin commence.