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Ah le Kater.
Dans mon top 5.
Pour plusieurs raisons.
Mais déjà il faut rentrer.
L'exigence est de mise. Mon record de recalages après le Berghain.
En cause : la femme en charge de la sélection.
Perfide.
Astuce pour s'assurer une entrée en douceur : réserver un repas au restaurant.
Parce que oui, en plus d'être une des boîtes les plus réputées, vous pouvez même y manger avant d'y passer la nuit.
Mais pas seulement.
Spectacles et pièces de théâtre animent également cet endroit décidément versatile.
En cas de venue classique, évitez de débarquer trop tard.
Ils ne laissent tout simplement plus entrer personne s'il y a trop de monde à l'intérieur.
Dernier conseil, renseignez-vous sur le nom de la soirée et du DJ.
Une mauvaise réponse est éliminatoire.

Passé le contrôle, on découvre l'immense façade.
Berlin dans toute sa splendeur.
Une tête de chat éborgné et de multiples grafs en tous genres ont pris possession des murs.
La décrépitude de cette ancienne usine de savon lui confère une aura particulière.
Toujours à l'extérieur,  une petite cabane transpercée par les basses attire mon attention.
Ce chalet de 4 mètres sur 2 est surprenant.
Je déconseille aux clostros.
Entassés à 20 dans cette case exiguë, on se laisse porter par les fluctuations du groupe compact et suintant.
Au milieu d'une fumée épaisse, les courageux barmen distribuent sucettes et shoots à qui ouvrira la bouche.
Très drôle pour ouvrir ou terminer la soirée mais on n'y reste pas des heures.
Passée cette attraction, on s'enfonce dans les dédales du club.
Le décor est incroyable, au moins quatre salles différentes, plusieurs étages.
Le rendu sonore est très bon sans être assourdissant, on se balade avec plaisir.
C'est le genre de club où est content d'aller et qui assure excellent Dj et lieu hors du commun.
Surtout si on n'est pas d'humeur à affronter la violence et le côté glauque des clubs comme le Tresor et le Berghain.
Les coins de repos y sont aussi pour quelque chose.
On escalade, on rampe.
On dégotte un petit point de vue surélevé.
Parfait le temps d'un break pour observer la foule électrique.
A l'instar de boîtes comme le Wilde Renate, le son est plus dansant, la discussion est possible.
On peut se poser, changer d'ambiance selon les salles.
C'est aussi un bon compromis pour ramener des potes en visite, pas féru d'électro/techno.
Quand le jour se lève, on apprécie la ronde conviviale autour d'un feu improvisé dans un baril.
Moment signifiant souvent une fin de soirée qui s'achève en douceur.





Kater Holzig
Michaelkirchstr. 23
Arrêt Ostbahnof ou Heinrich-Heine-Straße (U8)