Le meilleur de tous.
Je ne lui ai encore trouvé aucun inconvénient sinon de ne pas être ouvert tout le temps.
Mais commençons par la découverte.
Après s'être fait recaler du Berghain, nous partons en taxi au plan B.
Direction le Sisyphos.
Club dont tout le monde me parle depuis des mois.
Il n'est ouvert que lorsque le climat devient clément et de façon irrégulière.
Environ une semaine sur deux.
Mais lorsqu'ils ouvrent, ils font les choses bien.
Un marathon de 5 jours commence à partir de ce soir, mardi, jusqu'au lundi matin.
Des mini bus sont spécialement affrétés au départ d'Ostkreuz pour remplir le club.
Prévoyez d'arriver très tôt ou très tard.
La politique d'entrée est souple mais la foule est plus dense que jamais.
Ici tout est relax, on peut arriver en short et en tongs sans craindre les remontrances du videur.
A court de monnaie, le préposé ma laisse même troquer mon vestiaire contre 4 cigarettes.
A peine après avoir franchi la porte, on reste scotché.
L'espace extérieur est immense et déjanté.
Un énorme camion trône à coté d'une petite fontaine et d'un ponton.
Au volant ou sur le capot, on s'amuse comme des gosses.
Le toit permet d'avoir une vue panoramique.
Des canapés, chaises et transats sont éparpillés.
A peine le temps de prendre une bière, un spectacle de feu fait rage.
Des flammes jaillissent, éclairant la foule quelques instants.
On dirait plus un festival qu'un club tant le terrain de jeu est vaste.
De la bouffe est dispo sur place, pizzas et autres aliments gras.
Véritable bénédiction pour la dalle croissante de fin de soirée.
Le jour se joint à la fête et une sono est installée dans le jardin.
On remarque alors une proportion de personnes sous substances exceptionnellement élevée.
N'en soyez donc pas choqué mais autant être prévenu.
On peut jongler entre intérieur et extérieur.
La vive luminosité du soleil levant contraste avec la lumière blafarde des chiottes dégueulasses à l'odeur pestilentielle.
A l'intérieur même topo : c'est du gros niveau.
Prévoyez d'arriver très tôt ou très tard.
La politique d'entrée est souple mais la foule est plus dense que jamais.
Ici tout est relax, on peut arriver en short et en tongs sans craindre les remontrances du videur.
A court de monnaie, le préposé ma laisse même troquer mon vestiaire contre 4 cigarettes.
A peine après avoir franchi la porte, on reste scotché.
L'espace extérieur est immense et déjanté.
Un énorme camion trône à coté d'une petite fontaine et d'un ponton.
Au volant ou sur le capot, on s'amuse comme des gosses.
Le toit permet d'avoir une vue panoramique.
Des canapés, chaises et transats sont éparpillés.
A peine le temps de prendre une bière, un spectacle de feu fait rage.
Des flammes jaillissent, éclairant la foule quelques instants.
On dirait plus un festival qu'un club tant le terrain de jeu est vaste.
De la bouffe est dispo sur place, pizzas et autres aliments gras.
Véritable bénédiction pour la dalle croissante de fin de soirée.
Le jour se joint à la fête et une sono est installée dans le jardin.
On remarque alors une proportion de personnes sous substances exceptionnellement élevée.
N'en soyez donc pas choqué mais autant être prévenu.
On peut jongler entre intérieur et extérieur.
La vive luminosité du soleil levant contraste avec la lumière blafarde des chiottes dégueulasses à l'odeur pestilentielle.
A l'intérieur même topo : c'est du gros niveau.
Une grande salle diffuse de la techno envoûtante, presque hypnotisante.
Les passages violents alternent avec des moments étonnamment calmes et magnétiques.
Deux autres salles sont à découvrir en plus d'une salle extérieure plus electro.
On n'arrive pas à se décider à partir tellement tout est fait pour rester.
C'est le genre d'endroit où on perd complètement la notion du temps.
On se promène, on danse, on se pose, on discute, on repart.
Lorsqu'on se retrouve percher sur le sommet de notre camion préféré pour un petit moment de répit, on s'amuse à observer l'ensemble.
Presque irréel, tant il paraît impossible de contempler un tel bordel en France.
N'oubliez pas de vous faire tamponner une deuxième fois en partant au cas où l'envie de revenir vous prendrait.Les passages violents alternent avec des moments étonnamment calmes et magnétiques.
Deux autres salles sont à découvrir en plus d'une salle extérieure plus electro.
On n'arrive pas à se décider à partir tellement tout est fait pour rester.
C'est le genre d'endroit où on perd complètement la notion du temps.
On se promène, on danse, on se pose, on discute, on repart.
Lorsqu'on se retrouve percher sur le sommet de notre camion préféré pour un petit moment de répit, on s'amuse à observer l'ensemble.
Presque irréel, tant il paraît impossible de contempler un tel bordel en France.
Un tatouage toujours visible est synonyme d'exemption de queue et d'un tarif réduit à 5e.
Hauptstraße, 10317 Berlin(Lichtenberg)
Arrêt Ostkreuz puis navette Sisyphos.
Beau récit pour un lieu tout aussi magnifique, improbable... Pour un parisien, même fêtard, c'est de l'ordre de la divination. La soirée de mes 30 ans restera dans la légende...
RépondreSupprimerUne délicieuse folie que cette ville de Berlin, une furieuse envie de quitter Paris, trop sage.
Par contre, Kater Holzig... Déception. Ça arrive souvent ou c'est moi(nous?). A charge de revanche, blonde de l’entrée!
Merci pour ce texte, réminiscence d'une soirée stratosphérique.
Je suis d'accord avec toi pour n'importe quel français habitué aux fades soirées en boites classiques, la surprise n'est que plus belle.
SupprimerAu Kater, oui la personnel est con et dur à satisfaire ...
j'y ai été 3 fois. J'adore. comme tu le dis, on perd totalement la notion du temps.. la deuxième fois j'y ai passé 13 heures, la deuxième 8.. et on peut meme dormir sur les petits canapés dehors ou bien manger une pizza!
RépondreSupprimermon club préféré, suivi du Renate!
C'est tout à fait ça, ce sont tous les petits divertissements annexes qui font le charme de ce club.
SupprimerJ'y suis allé le week end dernier. De 02h à 13h. Incroyable. Jamais rien vu de tel de toute ma vie. Quand je danse au lever du jour avec les pieds dans l'eau, il y a du sable et des canapés tout autour de moi, j'peux même pas appeler ça un club, ça lui ferait presque de la mauvaise pub :)
RépondreSupprimerJ'y retournerai la prochaine fois que j'irai à Berlin, c'est évident :)
Tout le monde prend une claque la première fois ;) et oui on est d'accord, difficile de trouver pareilles sensations autre part qu'au Sisy
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